Un enfant peut être victime d’un AVC

500 à 1 000 enfants par an sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), souvent pris en charge tardivement dû au manque de connaissance des symptômes de l’AVC pédiatrique par les professionnels de santé.

 

L’AVC pédiatrique est méconnu car rare, il représente entre 500 et 1 000 cas annuels en France sur un total de 130 000 accidents. L’attaque cérébrale est la première cause de handicap, la deuxième cause de démence et la troisième cause de mortalité en France.

Il existe deux types d’AVC : l’AVC ischémique (80 % des cas) et l’AVC hémorragique (20 % des cas). Le premier est dû à une artère approvisionnant le cerveau qui est bouchée ou rétrécie. Le second est la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Le manque d’oxygène et de substances nutritives transportées par le sang, peut entrainer des lésions cérébrales. Il est indispensable d’intervenir le plus vite possible pour éviter les séquelles.

L’âge d’un enfant au moment de l’AVC peut faire une grande différence dans la façon dont les médecins identifient et traitent le problème. Un AVC peut survenir chez trois groupes d’âge : en phase prénatale, pendant les 28 premiers jours de vie (chez le nouveau-né) ou pendant l’enfance, jusqu’à l’âge de 16 ans.

Quels sont les symptômes ?

Faiblesse d’un côté du corps, des difficultés d’élocution, un mal de tête soudain ou des troubles convulsifs doivent amener à consulter d’urgence.

Le problème repose sur le fait que les médecins ne pensent pas à l’AVC pédiatrique, ce qui allonge le diagnostic qui tombe bien souvent au bout de 24h !

 

En savoir plus : Association AVC de l’enfant : www.avcenfant.fr